ça serait quand-même bien mieux que ce qu'on a maintenant

Dans ce post j'aimerais réproduire quelques opinions de Michel Rocard, ancient dirigeant du Parti Socialiste français, que j'ai écouté a France Inter récemment. Ce n'est pas exactement ma position, mais je crois vraiment à l'idée qu'une social-démocratie (SD) serait bien mieux que le capitalisme sauvage du 19ème siècle que les USA veulent nous imposer à tous aujourd'hui.

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Le friedmanisme s'empare du FMI, de la Banque Mondiale, des gouvernements américain, japonais, anglais... Puisque les marchés sont optimaux, moins on a d'État sur les dos, mieux on se porte. Les friedmanistes disaient: déreglamentation, baisse d'impôts, facilités de crédit pour doper la croissance. Maintenant, on a vu où celà a conduit.

La vrai analyse supposerait de condamner les thèses de Milton Friedman et des treize autres prix Nobel d'économie de la même école. Or dans tous les pays développés, la selection des conseillers économiques dans les cabinets, des dirigeants de la banque, des donneurs d'avis en matière économique s'est faite sur le politiquement correct par raport à cette doctrine.

Il arrive à ce monument nommé SCIENCES ÉCONOMIQUES ce qui se passerait en médecine si l'on decouvrait que Louis Pasteur a tout faux. Et cet effondrement intellectuel affecte hommes de pouvoir et de réputation. Et ils sont toujours à la tête des hierarchies. Pas commode.

La SD priorise la liberté au socialisme de Lenine, etc. La SD est enraciné dans l'économie de marché. Mais en même temps elle a toujours dit que le marché ne s'équilibre pas lui-même, il fault corriger les inégalités. La SD n'est pas la macro-économie, c'est un diktat politique sur la macro-économie, contrairement a les thèses des neocons qui voient l'économie sur la politique. La SD a l'imperatif de la régulation, qui n'est mieux seulement que d'un point éthique, mais aussi par rapport à l'efficacité macro-économique. Cette régulation du marché par la politique, ça c'est l'identité de la SD.