Dienstag, 27. Juli 2010

Peter Pan syndrome = oui, c'est moi

Le syndrome de Peter Pan (parfois nommé complexe de Peter Pan) caractérise les enfants angoissés par l'idée de grandir et les adultes instables dans le monde adulteChez les adultes, et afin de se protéger psychologiquement, un mécanisme se met automatiquement en place : une fracture née alors de cette perception violente du réel ou d'un traumatisme sépare l'intellect et les émotions en deux entités distinctes. 


Symptômes
Les symptômes sont difficilement perceptibles, en particulier chez l'homme. Car techniquement et en général, tous les hommes souffrent à un niveau moindre et raisonnable du syndrome de Peter Pan. Ne dit-on pas : tous les hommes sont de grands enfants ? Là ou cela devient pathologique c'est quand cela prend de grandes proportions. L'homme dont le cœur est resté bloqué dans l'enfance ne peut agir véritablement en adulte quand il s'agit de sentiments. Sa maturation affective n'étant pas achevée, il attend naturellement que l'amour d'une femme comble ce manque afin de guérir ou du moins d'évoluer. Il a besoin soit qu'elle se comporte en mère à son égard, soit au contraire qu'elle le prenne comme mentor. Il possède d'ailleurs la sagesse d'un vieillard mais avec l'âme d'un enfant. Il désire être aimé d'un amour sincère et inconditionnel, mais paradoxalement cet amour peut lui faire peur, puisqu'il ne le comprend pas. L'angoisse est par définition la peur de l'inconnu. C'est avec cette angoisse qu'il vit chaque jour : l'angoisse de ne pas tout saisir des sentiments adultes, et en particulier de l'amour. S'il ne l'a pas reçu en masse, l'homme-enfant ne peut pas (ou avec difficultés) vivre l'amour gratuit, totalement désintéressé, qu'est par exemple celui des parents pour leurs enfants, ou d'un prêtre pour les âmes. Dans son monde, cet amour n'existe pas car il a au fond de lui la mentalité de l'enfant qui ramène tout à lui. Il pense alors naturellement que tout le monde aime de cette façon. Il a une fausse conception de l'amour. Il est alors réellement incapable de vivre pleinement l'amour adulte et d'en tirer satisfaction. De par son mode de pensée il génère une aura sympathique pour les enfants et les animaux, pouvant faire preuve d'une imagination fertile pour tout, mais stérile pour lui-même (incapable de se projeter dans l'avenir). Certains, par mimétisme puis par la pratique et l'étude de la psychologie, la lecture, la sur-intellectualisation, l'analyse des autres, développeront une sorte d'empathie presque psychique. Pouvant se « connecter » à un interlocuteur ou plutôt à une interlocutrice (plus facile avec le sexe opposé) voir même dans certains cas à une masse de personnes présentes dans une zone définie. Mais il s'agit là d'un « emprunt » temporaire d'émotions et de sentiments qui s'estompe dès que la « connexion » est rompue. Il lui est difficile de ressentir cela par « lui-même ». L'effet pervers est que ce lien empathique reste parfois légèrement ouvert, perturbant son mode de pensée (à la manière de parasites sur une station radio) tant que des personnes naviguent et vivent autour de lui. Lors de ces phases il devient naturellement noctambule, car la nuit lorsque tout le monde dort, il peut enfin penser par lui-même sans interférences et récupère le jour. Pour celui qui s'est mis en couple, le jour où sa femme a besoin qu'il se comporte véritablement en homme responsable, il ne saisit pas ce qui se passe, ni le bien-fondé (du) des désirs qu'elle exprime. Vu qu'il ignore généralement tout de sa pathologie, il ne trouve pas d'explication au comportement de sa femme. Elle est insatisfaite et il ne voit pas pourquoi. Angoissé face aux demandes de sa femme qu'il ne parvient pas à satisfaire, il perd encore et toujours plus confiance en lui dans sa vie affective. Il faut savoir qu'il n'a jamais eu confiance en lui pour ce qui est de sa vie affective. La moindre remarque est pour lui une montagne. Face à cela il manque alors facilement de maîtrise de ses émotions et réagit fréquemment de façon impulsive ou ressent une douleur émotionnelle démesurée. Son entourage le trouve lunatique et/ou caractériel. S'il réagit violemment c'est simplement parce qu'il ne se sent pas bien ou ne sent plus rien dès que quelqu'un remet en cause ce qu'il fait ou dit (il n'aura de cesse d'améliorer ses connaissances pour que cela se produise le moins possible). Personne ne se doute du drame derrière ses réactions violentes qui font dire : « Qu'il est désagréable et sûr de lui ! ». Le drame est qu'il ne peut pas toujours contrôler ses réactions, ses émotions, ce qui semble peut-être incroyable, mais c'est pourtant bien réel. Il peut se sentir de taille à soulever des montagnes au moindre compliment puis une minute après être désespéré et ne plus avoir goût pour rien à la moindre remarque ou doute. Ceux qui n'ont pas développé de don d'empathie psychique se tourneront souvent vers les drogues légères ou les anti-dépresseurs (voire les deux) pour pallier ce manque de gestion émotionnel (avec souvent de faibles résultats). L'homme-enfant finit par ne plus savoir par lui-même s'il est quelqu'un de bien. Pour parvenir à se croire bon, il n'a d'autre solution que de s'évertuer à rendre sa compagne et/ou son entourage parfaitement heureux. Ceci peut bouleverser complètement son emploi du temps si son entourage est de type à avoir souvent des problèmes et/ou recours fréquemment à son aide. D'autant plus s'il possède un grand intellect, car il se réfugiera souvent dans la lecture ou la sur-intellectualisation pour fuir la réalité, rendant particulièrement difficile voir impossible toute organisation. En couple il n'aura de cesse de combler et/ou de veiller sur le bien-être de sa compagne mais il est encore desservi par son manque d'empathie ou par son empathie psychique : il a une attitude parfois décalée à cause de son manque de maturité émotionnelle qui le rend incapable d'imaginer de quel amour son conjoint aspire à être aimé. Dans tout les cas il se voit mauvais à la moindre plainte, et ne se croit bon que si sa compagne (son entourage) est satisfait(e). Il se sent alors gonflé par une joie débordante. La sexualité de la personne souffrant du syndrome de Peter Pan est un instant intense et rassurant, où il/elle se laisse aller et se sent aimé(e). Mais il/elle risque aussi de développer une vie sexuelle disproportionnée voire incontrôlable. Certaines personnes peuvent même devenir infidèles, non pas car elles sont insatisfaites de leur relation, mais dans le seul but de se sentir le plus souvent aimées et estimées. Son rapport avec les femmes est mêlé de passion, de curiosité, d'incompréhension, de conflits et de souffrances. Il fait le maximum et elle se rebelle ou n'est pas séduite : c'est pour lui une terrible injustice. Il finit par penser qu'elle est vraiment trop exigeante, qu'elle profite de sa bonté. Il se sent exploité et la croit méchante. Par réflexe il se protège derrière le masque du narcissisme et/ou de la misogynie (misandrie pour une femme-enfant), mais il ne s'agit pas là de ses pensées réelles. Si la douleur émotionnelle dépasse un certain seuil, automatiquement se met en place un blocage émotionnel (qui peut durer longtemps), alors son manque d'empathie est beaucoup plus profond et évident : en effet, s'il ne sait pas ou plus ce qu'il ressent lui-même, il peut avoir du mal à imaginer ce que ressentent les autres. Ces derniers peuvent le percevoir ensuite comme quelqu'un d'insensible et/ou d'égoïste. Ainsi il n'est pas forcément accepté par son entourage. Pourtant il a absolument besoin d'être aimé, admiré et de plaire pour sauver un minimum de confiance en lui et continuer de vivre. Il joue alors sa dernière carte pour s'en sortir tout de même : la séduction. Et nous avons notre Peter Pan charmant, juste un petit peu manipulateur sur les bords mais tellement adorable… Il mise à fond sur le charme, l'honnêteté et cela marche (ou au contraire cela énerve et exaspère, provoquant un sentiment de jalousie et/ou d'infériorité chez certaines personnes selon le tempérament et le degré de patience de celles-ci), lui offrant parfois un certain succès restreint, temporaire et relatif auprès des femmes. Il renforce parfois le tout avec une (ou plusieurs) pratique sportive ou un entraînement quotidien améliorant ces capacités physiques. Cette fois, derrière ce tableau, sa souffrance est invisible. Peter Pan est merveilleux, boute-en-train. Plus personne ne peut s'imaginer que son sourire cache un drame. Face à des sentiments qu'il ne peut pas comprendre, aux réactions imprévisibles sur lesquelles il n'a aucun contrôle (puisqu'il ne les comprend pas), l'angoisse le pousse à se réfugier dans un univers rassurant, où tout est bien structuré, réglementé, et prévisible : le monde des idées. L'abstraction n'est pas une déformation de la réalité, mais dans le cas du syndrome de Peter Pan, elle est une fuite dangereuse hors de la réalité. L'abstraction consiste à passer du sensible à l'intelligible, du concret à l'abstrait. Le temps disparaît, l'intelligence prend l'essence et laisse tomber toutes les particularités. Ainsi la réalité du quotidien (sentiments) n'entre plus en jeu, et la souffrance s'estompe…

Dienstag, 8. Juni 2010

Sogyal Rimpoché, lama.



La Contra de la Vanguardia del 9/05/2005.

Es muy difícil exagerar la importancia de un texto como El libro tibetano de la vida y la muerte“: ha servido de inspiración a muchos profesionales de la salud aquí en Occidente, así como a profanos en la materia que han reconocido la importancia de lo que nos cuenta su autor.
Sogyal Rimpoché es uno de los lamas más conocidos en el mundo occidental y en esta entrevista conoceremos un poco más de su pensamiento…
Para mí hay dos aspectos básicos que el lama Rimpoché destaca en la entrevista: por un lado, la importancia de la mente y su control para el budismo, y por otro la obsesión que tenemos casi siempre por pensar exclusivamente en nosotros y en nuestros problemas, olvidándonos de los demás.
Lograr mantener la mente en calma, alejada de los apegos y los deseos, y preocuparnos por el resto de seres humanosFórmula para la felicidad para la que contamos además con una herramienta inestimable como es la meditación. Receta que, efectivamente, se ha demostrado válida científicamente: los beneficios de la meditación están ampliamente demostrados a nivel experimental.
Sólo falta que nos convenzamos del todo…
Sogyal Rimpoché nació en Khan, en el Tibet oriental y fue reconocido enseguida como la reencarnación de un importante monje budista. Fue educado por destacados maestros y asistió a la pacífica muerte de muchos de ellos: enseñanzas que luego recogería en su libro.



¿Por qué interesa tanto el budismo en Occidente?
Porque los occidentales no son tontos, claro.

¿Y qué vemos en el budismo?
Ustedes han visto ya cuánto sufrimiento mental padecen, y están descubriendo que el budismo puede ayudarles.

¿Sufrimiento mental?
Depresión, neurosis, infelicidad… ¿Por qué? ¿Por qué, si disponen de tanta riqueza, avances, tecnología, confort…?

Quizá porque todavía queremos más.
Vivirás en el mejor sobreático del mejor edificio sobre Central Park… y te tirarás por la ventana. ¿Por qué? Porque la felicidad sólo está en la mente. Todo está en los pensamientos. ¡Es la mente la que crea el mundo!

¿Mi felicidad depende de mi mente?
Sí: sufrimiento y felicidad son creaciones mentales. Por eso la enseñanza principal del budismo es ésta: “¡Domestica tu mente!”.

¿Y en qué consiste eso?
En conquistar la mente: el budismo enseña a entrenarla para aplacar emociones negativas, angustia, descontento, infelicidad…

¿Sufrimiento, en suma?
Sí. Entrenando la mente, es posible llegar al extremo de que cualquier suceso deje de parecerte adverso… para ser una bendición.

¿Hasta ese punto? ¿Cómo conseguir eso?
A mí me ayudó esta frase que leí hace 30 años: “El agua, si no la remueves, se vuelve clara”. Pues bien, la mente es como el agua.

No hay que removerla.
La enturbian los pensamientos. Una mente calma es un cielo azul: los pensamientos son las nubes que lo tapan. ¡No te identifiques con esas nubes, y busca ver el cielo!

Difícil: la vida es complicada y hay que darle tantas vueltas al coco…
¿Sí? “Todos los problemas del ser humano derivan de su incapacidad de sentarse solo en una habitación”, escribió Pascal…

Pero consuela tanto estar distraídos…
Nos distraemos de nosotros mismos con pensamientos: son astucias del ego que nos apartan de nuestra esencia, son falsas visiones a las que nos aferramos, nos apegamos.

¿Tanto nos autoengañamos?Escuche este cuento que narró Buda… Un mercader tenía una bella esposa y un hijo pequeño. La esposa enfermó y falleció, y el mercader cifró toda su felicidad en ese niño. Mientras estaba en un viaje, unos bandidos asolaron la aldea y se llevaron al niño. A su regreso, el mercader vio un cuerpo de niño calcinado y lo tomó por el de su hijo.
Pobre hombre, cuánta desgracia…
Practicó una ceremonia de cremación del hijo, y conservó las cenizas en una bolsita de seda. Trabajaba, comía y dormía aferrado a la bolsa y a su desesperación, llorando…

Comprensible…
Un día su hijo escapó de los bandidos y llamó a la puerta del padre. Era medianoche y el padre sollozaba junto a las cenizas. “¡Soy yo, papá!”, gritó el hijo. El padre pensó que alguien le gastaba una broma cruel, y no abrió. El hijo llamó cien veces, inútilmente,hasta que se fue. ¡Nunca volvieron a verse!

Ya veo: nos apegamos a nuestra verdad…
… y no sabemos dar la bienvenida a la verdad en persona cuando llama a la puerta.

Pues ayúdeme a estar abierto y alegre.
Cada vez que vea o hable con otra persona, piense que esa persona es usted.

Buen ejercicio… Y difícil.
Entrene su mente en eso. Verá qué bien.

¿Y si yo me odio? Odiaré a todos, pues.
Haga este ejercicio: inspire, y a cada inspiración imagine que recoge usted todo el dolor, desgracia, angustia y sufrimiento de los otros; y espire, y a cada espiración difunda hacia los otros bondad, consuelo, amor.

¡Se supone que el que estaba mal era yo!
Precisamente: tus males derivan de preocuparte tanto de ti mismo, del yo, yo, yo…

Pero si estoy sufriendo yo…
Yo, yo… ¡Ábrete al sufrimiento de los otros!: eso es la compasión. Y empieza a meditar: quieto, concéntrate en tu respiración, obsérvala, eso sosegará tu mente. La práctica de la meditación conduce a la paz interna.

La panacea, lo que todos buscamos…
Lo que te digo no es cuestión de fe: te bastará con probarlo y saborearlo por ti mismo.

¿Qué tipo de paz interna es esa?
La falacia del ego se disuelve, las emociones negativas pasan… Eso es la sabiduría: como la compasión, está también dentro de ti.

¿Basta con ponerse a meditar?
Poquito a poco… Pero si lo intentas, te llenará de tanta alegría y fuerza que querrás seguir. Hoy los estudios médicos ya han probado 
los múltiples beneficios psicosomáticos de la meditación (sabiduría) y del amor (compasión): el ritmo cardíaco se equilibra, el sistema inmunológico se refuerza…
Entonces el Dalai Lama estará perfecto…
El Dalai Lama es un hombre bueno, y verle estimula a la humanidad a intentarlo.

La humanidad insiste en la barbarie, Occidente en especial: ¡no somos tan inteligentes!
Sí, sí lo sois, pero sucede que aún ponéis la inteligencia al servicio de la ignorancia.

¿Qué ignoro?
Que puedes tomar la decisión de ser feliz.

Pero hay dolor, sufrimientos, heridas…
Sí, pero no seas ignorante: ¡no te dejes engañar por todo eso, no te identifiques con eso! Ésa es una visión errónea, ignorante.

No es nada fácil.
Ya: si hace mucho que no te duchas, al hacerlo saldrá mucha mugre y te asustarás. Si perseveras, el agua saldrá limpia. Persevera.

Ustedes no le piden nada a Dios, veo…
A la sabiduría y a la compasión que palpitan dentro de ti podrías llamarlas Dios.

¿La humanidad será divina un día?
Un día, dentro de muchos eones…

Dienstag, 13. April 2010

Daowd's testimony

In this post I want to copy the address that our Masarak informant, Daowd Salih, delivered to the Congressional Human Rights Caucus in May 8, 2007. In that address, he presented the case in favor of his community, the Masalit, on behalf of his organization DAMANGA: COALITION FOR FREEDOM AND DEMOCRACY IN DARFUR.

I don't agree with all the points he made (although I do agree with most of them), but I think it's a great document, and I want to have it here:


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THE ADDRESS

Ladies and Gentlemen of the Congressional Human Rights Caucus: as you know, the people of Darfur are suffering from tremendous loss: their homes, their villages, the lives of too many loved ones. And yet I believe there is hope for the future, and it lies in giving them a chance to be educated.

My name is Daowd Salih, and I am from Darfur. My father worked and sacrificed so that I could get an education, first in southern Sudan, and then to the north when civil war forced us to flee. I had to escape Sudan due to my advocacy work on behalf of my tribe, the Massaleit, and other Darfurian ethnic groups. In 1999, while in Egypt, I co-authored an open letter to the international community entitled "The Hidden Slaughter and Ethnic Cleansing in Western Sudan"; this was one of the first efforts to focus global attention on the crisis in Darfur.

In the early 1980's and again starting in 1994 to the present, Darfurians have been targeted and killed by the Sudanese government. While you hear mostly about the genocide of the last 4 years, my people have suffered for decades.

I am one of the lucky few; I managed to come to this country as a United Nations refugee in exile from Darfur. Since 2000, I have been speaking to groups large and small, from classrooms to the United Nations, about the slaughter of my people and the need to end it. This past April 10, I spoke at the United States Holocaust Memorial Museum's press conference on "Google Earth", which showed aerial views of the destruction of my village. My hope is that this will inspire policy makers to take further action. I applaud the efforts of this caucus to end the genocide in Darfur.

But ladies and gentlemen, we must also look ahead to the rebuilding of Darfur. Out of chaos and destruction, we will need to recreate communities where peace and justice will flourish. It is to this end that I seek your help.

My vision begins with the training of teachers. I seek scholarship funds to send students out of Darfur and Chad to learn the essential skills of reading, writing, mathematics, science - and to learn how to teach what they have learned. These teachers will then return to the refugee camps of Chad, where they will help a new generation learn and build leadership within their communities.

I would like to see the first priority given to reading and writing, and the preservation of native languages. Many major tribes dwell together in the camps, including Zawara, Daju, Massaleit, Fur, Tama, Borgo tribes, as well as many others. By learning each others' languages, we can build understanding and inclusiveness. By writing these languages, we can ensure that they will be preserved. And we can preserve the heritage that each tribe brings, history and culture that have been decimated by death and displacement. English would also be taught as a common language, thus helping to expand educational opportunities and cultural exchange.

This beginning step would enable Darfur survivors to tell their stories, and to start to heal. Ideally these stories would be recorded as an Oral History project; also the languages, culture, and history of Darfur should be recorded and documented. America is a country of people bringing their stories, seeking a better life. As education has been a key to success in this country, so can it be for the people of Darfur.

Teaching in the refugee camps is just a first step. With the basic skills mastered, Darfurian youth can then go to universities in the West to learn to be engineers, economists, lawyers, doctors, professions needed to rebuild our country. They can learn principles of land reclamation and irrigation, so that the land can once again be habitable. As education spreads, schools can move beyond the refugee camps and into Darfur itself. Eventually a university can be created to teach our youth at home; we look to draw on the knowledge and experience of existing institutions to help us achieve this goal.

This effort has important implications for the West. The model I propose will counter the radical madrassas (known as khallawa) of the National Islamic Front. Our people need to know more than the Koran to be able to communicate with the rest of the world. We need to learn diplomatic tools to counter the Sudanese government's efforts to spread Arab rule in Africa, and to strengthen our African voices in governing our land.

I am committed to make this dream a reality through Damanga: Coalition for Freedom and Democracy. The mission of Damanga is to promote the human rights of the people of Darfur and to ensure the preservation of their ethnic communities. Damanga seeks guarantees of equality, freedom and democracy for all people in Sudan and elsewhere throughout the world. As President of this organization, I will work in partnership with my co-presenter today, Abdelgabr Adam of the Darfur Human Rights Organization of the USA. From you we seek support, guidance, and funds for this essential effort.

Let me review the goals of educating our people, so that you can feel the enormity of its impact. Through education, we aim to:

• Create hope
• Unite our people through educational opportunity
• Build for our future
• Help tribes communicate with each other
• Preserve languages and culture
• Promote English as a common language
• Help people tell their stories
• Enable participation in the government

As members of this caucus, you well understand that protecting human rights goes beyond ending atrocities, and must include restoring dignity and a stable, meaningful life. The great scholar Moses Maimonides noted that the highest form of charity is to help people to help themselves. Please help us to ask the world to open its educational doors, so that we can do just that.

Thank you for your time and commitment to human rights.

Daowd Salih
Co-Founder and Board President of Damanga
Co-Founder of Save Darfur Coalition
Political Advisor for Darfur People Alliance of USA

Montag, 12. April 2010

masarak summer

This summer, with some people in my department at NYU, we'll be doing field work on Masalit, an African language spoken primarily in the Darfur region of Sudan and in Eastern Chad. The war in Darfur (which has been described as a genocide of black African populations under the pro-Arab government of Sudan) caused many Masalit speakers of the Darfur region to flee to Chad. Many Masalit speakers live in refugee camps, while others live in the Diaspora in several countries, including the United States. Due to the conflict, the subsequent forced migration, and the incursion of the Arabic language in the region, Masalit is a severely endangered language. The number of speakers has decreased dramatically over the past decade. If nothing is done, the revitalization prospects are grim and the language may disappear within one generation or two. Our project intends to reverse that trend by taking some actions: (i) Creating a written and (annotated) sound lexicon of the Masalit language. This will be a first step towards creating a paper and electronic dictionary of the language. (ii) Audio and video recording of folktales, narratives, and cultural aspects of the Masalit. These data will be transcribed, glossed, and translated into English. (iii)  Providing an orthographic system for the language. Currently, there is no orthography. This limits the possibility of creating materials to teach Masalit to children and to promote the language. (iv) Writing a grammar of the Masalit language.

All of these goals will serve to empower the Masalit community. The first three are of direct and immediate use to the community, which may use the project materials for practical purposes, including the teaching of the language to future generations. Moreover, the intent is to use the resulting materials to create paper and electronic dictionaries as well as linguistic games for the Masalit children, thus crucially helping this underdocumented language’s preservation and revitalization. The fourth goal is also intended to serve the linguistic community. All of the electronic files, glossed transcriptions and translations produced by our research will be made available to general and specialized audiences for further research through a permanent NYU-hosted website. As a follow-on to this project, some of us will run a workshop on various aspects of our work at the African Linguistics School (ALS), held biennially by the NYU Office of Special Programs in Africa, and at the Annual Conference of African Linguistics (ACAL). These venues will serve as a platform to communicate the results of our project to the wider African and linguistics communities.

This is probably the best thing I have done in my life at a professional level and I feel very happy to be part of it. 

Samstag, 3. April 2010

LA CONTRA de LA VANGUARDIA: Entrevista a Pius Alibek, sabio mesopotámico

Interview by Victor-M. Amela
April 1st, 2010


Tengo 54 años. Nací en Ankawa (norte de Iraq) y vivo en Barcelona desde 1981. Soy lingüista, investigador de manuscritos de culturas mediterráneas y cocinero. Estoy casado y tengo dos hijas, Ayamaría (5) y Lara (1). Soy de izquierdas. Sin creencias religiosas

Le miro y me recuerda algo...

 Es por mi perfil, ¿ve?: está viendo los perfiles de los rostros de los relieves mesopotámicos. Soy asirio-caldeo, desciendo de los primeros pobladores de Mesopotamia.
 
Y en Mesopotamia empezó todo... 

¡Es la cuna de la cultura humana! El lugar donde vivieron mis antepasados... Y el lugar donde yo me crié.
 
Un lugar convulso, hoy.
Ha sido como si los hijos regresaran a matar a los padres... Las tablillas con escritura cuneiforme, la primera escritura de la historia, estaban custodiadas en el Museo de Bagdad: hoy puedes comprarlas en Arizona... 
¿Cómo fue su infancia en su pueblo, en el norte de Iraq?
 
La de un niño feliz y despreocupado. La que ningún niño puede tener hoy en Iraq. 
¿Cómo era aquel Iraq de hace 35 años?
 
Un país como tantos otros. Un país con una dictadura, como tantos otros. Un país donde se podía vivir, como tantos otros. 
¿Y cómo es el Iraq de hoy?
 
Una deformación, una gran mentira, una colosal vergüenza para la humanidad. 
¿Prefería la dictadura?
 
¿Es hoy Iraq un país libre? Hazte esta pregunta: 

¿cómo es que Iraq, que era una dictadura laica, es hoy una república islámica? ¡Una república islámica más! Y chií, como Irán, y proiraní. ¿Cómo es posible?
 
Ayúdeme a responder. 

¿Cómo es que los libertadores de Iraq son aliados de Arabia Saudí, Emiratos, Kuwait..., lugares aberrantes sin derechos humanos?
 
Es otra pregunta. 

¿Cómo es que los libertadores aceptan que se imponga la charia en Iraq, la ley islámica, que degrada a la mujer y condena a la gente a la ignorancia y la estupidez?
 
¿No había charia en Iraq en época de Sadam? 

¡No! Mezclar política y religión suponía sentencia de muerte.
 
¿Practicaba su familia alguna religión? 

Mi padre era muy católico. Somos los asiriocaldeos, nos convertimos al cristianismo hace 2.000 años... Yo fui monaguillo, me encantaba. Era muy creyente.
 
¿Ya no? 

Yo estuve en el seminario a los once años, ¡quería ser sacerdote... Soy muy crítico con los islamistas porque antes lo he sido con los míos: la hipocresía eclesiástica me hizo perder gradualmente la religiosidad.
 
¿A qué se refiere? 

El mensaje de Jesús se reduce a algo muy sencillo y bonito: amor. ¡Quienes deben extender consigna tan elemental se alejan de ella...! Me resultó imperdonable.
 
Y dejó el seminario. 

Sí. Allí estaban algunas de las iglesias cristianas más antiguas del mundo… Tras la liberación,la comunidad cristiana iraquí ha desaparecido en un 60%. ¿Por qué?
 
Sigue acumulando preguntas... 

Los poderosos de Occidente no quieren un mundo árabe sólido, laico, fuerte. Lo prefieren disgregado, tribalizado, fundamentalista, atrasado. Y se aplican en que así sea.
 
¿Con qué fin? 

Más fácil de dominar. Lo dijo Bush padre: "Les haremos volver cien años atrás". Y Madeleine Albright le corrigió: "¡Mejor a la edad de piedra!". Una política criminal.
 
¿Tiene que ver en esto que Albright sea judía superviviente del holocausto? 

No. Tiene que ver con que es sionista. Los judíos son víctimas del sionismo: el sionista se considera escogido por Dios. Cualquier barbaridad que cometa está bendecida.
 
No son los únicos que se creen depositarios de la verdad. 

Y todo son accidentes de la historia: los primeros semitas salidos de la península Arábiga (Abraham) llegaron, costeando hacia el norte, a Mesopotamia, a Ur, 2.500 años antes de Cristo. Por eso yo soy semita y mi lengua es el arameo, anterior al hebreo.
 
¿El arameo fue la lengua de Jesús, no?
 
Sí. Fue lengua franca del mundo antiguo. Yo les hablo arameo a mis hijas, y árabe con mi mujer. Es gracioso cuando mi hija integra palabras arameas en una frase en catalán o castellano: "No puedo blaar",por ejemplo (bla es tragar en arameo). 
¿Hay en español palabras arameas? 

Del arameo gat sale el gat catalán, gato castellano, cat inglés, chat francés... Lo mismo con la palabra caña.O la española aya (cuidadora) y la catalana iaia (abuela), del arameo aya,nombre de la diosa madre.
 
¿Y cómo llegan hasta aquí estas palabras? 

A través del griego, del árabe, del catalán...
 
¿Del catalán? 

Por los comerciantes catalanoaragoneses, y porque los primeros monjes cristianos europeos en Tierra Santa fueron benedictinos, como los de Montserrat. Benedictinos llegados de Tierra Santa a Montserrat trajeron la palabra abad,del arameo abba (padre). Entre otras.
 
Alguna otra. 

Árabees un palabra arameo-acadia que significa "el que llega de occidente", pues por ahí les vimos llegar los mesopotámicos.
 
¿Ha vuelto usted a Iraq? 

No. Con Sadam me hubiesen ejecutado, por no haber prestado mi servicio militar... Salí para estudiar y ya no volví. ¡Y ahora me niego a ir!
 
¿Se siente apátrida? 

Me siento nómada. Si no arrancas tus raíces, serás siempre una lechuga.
 

Samstag, 20. Februar 2010

LOS JUSTOS: Carol Mutterperl


Un hombre que cultiva un jardín, como quería Voltaire A man who cultivates a garden, as Voltaire wanted
El que agradece que en la tierra haya música The one who is thankful that music exists
El que descubre con placer una etimología The one who discovers, with pleasure, an etymology
Dos empleados que en un café del Sur juegan un silencioso ajedrez Two employees who silently play chess in a Southern café
El ceramista que premedita un color y una forma The ceramist who ponders a color and a form
Un tipógrafo que compone bien esta página, que tal vez no le agrada A typographer who composes this page, which he may not like
Una mujer y un hombre que leen los tercetos finales de cierto canto A man and a woman who read the final triplets of a certain poem
El que acaricia a un animal dormido The one who caresses a sleeping animal
El que justifica o quiere justificar un mal que le han hecho The one who justifies, or wants to justify, the bad deeds done to him
El que agradece que en la tierra haya Stevenson. The one who is thankful that Stevenson exists
El que prefiere que los otros tengan razón The one who prefers for others to be right
Esas personas, que se ignoran, están salvando el mundo Those people, who go unnoticed, are saving the world
JORGE LUIS BORGES


Q: Where were you born and raised?

A: I am the first person in my family to be born in the United States, specifically in Queens, New York. I grew up in the same house which my parents bought a year or two before I was born. I lived there until the day I was married.

Q: How did your family shape who you are today? Who or what was specially important?

A: My parents brought me up with the European values that shaped them. While both my mother and father addressed my behavior and their expectations for me under specific circumstances, I must say that my core values are derived from the experiences  of my father. In 1935 my father was kidnapped, beaten and left for dead by Gestapo Storm Troopers. This set in place an odyssey which had him quit Germany for Austria, then leave Austria for Belgium, only to be deported back to Germany and put into a concentration camp. These stories, which were revealed in a fractious way, were profound shapers of my experience in several ways.  Firstly, I didn't speak "American" like the other kids in my peer group. Then, my sensibilities were somewhat different; not entirely different, but different nonetheless. Later in college,  during the 1960's, when all kinds of student demonstrations were taking place against the USA. I could not bring myself to join student protests against my country, even though I had sympathies for some of the issues under fire.  I simply would never ever protest against the country which offered my parents refuge and saved them from the Nazis. But most important regarding my values, I listened and learned from my father and how he conducted himself under dire circumstances. He lived by his wits, and while many of the things that happened to him were beyond his control, he exerted a strong will that revealed a sense of respect for the lives of others. To put it succinctly, he never sacrificed someone else's life or liberty for his.

Q: If you could choose a moment that changed your life what would that be? Why?

A: When I was 8 years old I was visiting my cousins and sliding on a frozen lake when I fell through a patch of thin ice. I was lucky that the ice water was not over my head, but it was as high as the top of my shoulders. There was no way I was able to get out. Every time I tried to climb out onto more solid ice, the hole I was standing in only got bigger. My cousins and friends did not know what to do. They tried extending their hands to me, I only pulled them closer to the edge of danger, but it gave me an idea. One boy had a  sled with a rope attached. I asked him to set the sled down with its rear near me so I could hold onto it and he could pull at a safe distance from the ice hole. It worked and I was able to pull free of the icy cold water. What I learned was that I needed to rely on my own wits to save myself. I also realized that I possessed an inner-calm that allowed me to deal with this threatening situation without panic. This experience also fortified the strong identification I had already formed with my father as one who could deal with difficult, life-threatening situations without panic.

Q: Is the work you do what you always wanted to do? If so, why? If not, what would you have liked to do instead? Why?

A: I enjoy my work as a clinical psychologist. It is intellectually stimulating and rewarding to be the facilitator of people's search for self-truth, develping their narrative and their ability to develop alternate ways of processing meaning and reacting to situations.

Q: How different is society today, from the one you lived your childhood in?

A: It is truly difficult to compare a society in this way. As a child  one is subject to more externally based regulations imparted by people who have power over you.  So, if I try to compare the society that I presently live in with that of it in the past, it, by definition is different, because I am now an adult, and less subject to other people's restrictions. In general I find that the mores of society today are, at least in large metropolitan areas, more complex and  inclusive of the rights of others than they were in the past. There is more sensitivity to the experiences, sentiments and sensitivities of others.

Q: What is the American dream?

A: To me, the American dream is to live in a free and just society.

Q: Is there anti-Semitism in America today?

A: I think there is anti Semitism in America today but is is not state-sanctioned. In some cases it is deeply ingrained from generation to generation, sometimes without them realizing it. In other cases it is more overt and results from  membership in a group that is anti Semetic. In still other cases it is a result of anti-Israel feelings.

Q: Any thoughts on the Israel-Palestine conflict?

A: This is such a complex issue! In order to understand contemporary events in Israel, one must know the history of the struggle. In order to find a safe haven from persecution Jews from Eastern Europe began to arrive in Palestine in the late 1800s and early 1900s. They began to buy the land from absentee landowners with moneys from the Jewish National Fund. Much of the land was arid or swampland. They planted Eucalyptus trees to drain the swamps and developed a system to deliver water to arid land and made the desert a place that could support agriculture. Their move to Palestine was at first mandated by the Balfour Declaration which envisaged a Jewish homeland. This was later ignored by the British who feared Arab unrest. Arabs were of various opinions about the Jewish influx into the land. They sometimes sold their lands to the Jews; they sometimes rioted and attacked the Jewish population; and in some cases, they lived peacefully as neighbors. It is the rioting and massacres that began the Jewish need to feel safe and secure within their territory. After World War II, when millions of Jews were murdered (6 million, if you can conceive that number of people which included women and children), the need for a Jewish homeland became even more urgent. The British blockaded the ports of Palestine to keep out the influx of Jews, but there were  organizations which smuggled in people nonetheless. The UN tired to resolve the matter by partitioning the land into 2 cohesive states: Palestine (the Jewish state). and Trans-Jordan, for the Arabs. The UN voted for partition in May, 1948.  Ben-Gurion renamed the Jewish state, Israel. At that moment 5 Arab states declared war on Israel. They were Iraq, Syria, Jordan, Lebanon and Egypt. Somehow Israel managed not to be completely annihilated. The borders were formed. Now there was a great emigration of Palestinian Arabs who poured into neighboring Arab countries. They were not absorbed by these countries but were herded into squalid refugee camps. This was used for political advantage  to keep Palestinians disenfranchised. There were subsequent wars in 1954, with Israel fighting Egypt along side of England and France after Egypt refused use of the Suez Canal. From 1954 to 1967 there existed a War of Attrition where mortars and artillery were fired from Jerusalem (in Jordanian hands), the Golan Heights (in Syrian hands) and onto northern Israel (from Lebanon). Then in 1967 Israel saw that Egypt and Syria  were mobilizing for an attack. Israel warned Jordan not to join them. Jordan, however, continued to mobilize, fire on Israeli civilians and advance its troops. Israel was attacked on 4 fronts. It somehow prevailed but not without a large loss of life. It On the Jordanian front, Israel took Jerusalem and the West Bank. On the Syrian front, Israel took the Golan Heights. Now thus far my views are that Israel acted defensively and took territory as a result of war. What happened since 1967 is complicated. Israel initially wanted to use the territories as bargaining chips in exchange for peace. However, it wanted to hold on to some of its newly ceded territories. It occupied the Golan Heights because it overlooked Israeli territory and the Syrians had used the Heights to fire down upon Israeli settlements. It held onto the West Bank for similar strategic reasons and for religious reasons as well. Hard Righters called these lands ancient Judea and Sammaria, heritage of the ancient kingdoms. This gave birth to the Settler Movement, which encouraged ultra Orthodox Jewish settlers to set up communities in these territories and further fan the flame of resentment among the Arabs. It should be noted that this resentment of a Jewish influx was there for many years, even before the birth of Israel. There was rioting and massacres by Arabs against Jews in Hebron and Jaffa as early as 1929 and 1936. The Ultra Orthodox themselves were not helpful in accommodating to the surrounding Arab community. They are insular and live by an uncompromising religious fervor. Tensions were mostly high between the Ultra Orthodox settlers and the indigenous Arab community, marked by dastardly acts of violence perpetrated by both sides. What was very disturbing was that Israel, in order to secure its territory and populace, started on the road of becoming occupiers. Bitterness increased and so did acts of violence. Buses carrying ordinary people home or to work were the targets of bombs. Restaurants and  hotels filled with civilians were also bombed. Gradually, Israeli leadership began to change its ideas. It decided on a land for peace initiative and forced Jewish settlers to abandon Gaza. But this did not buy peace. Instead, Gaza now was subject to a civil outbreak of "war" between Hamas and The Palestinian Authority. Hamas was the victor in this internecine dispute, and began to launch rocket attacks against Israeli towns across the frontier. It also kidnapped a young Israeli soldier, from Israeli territory, who is still in captivity. War ensued with  very high civilian Palestinian casualties, partly exacerbated by the intermingling of Palestinian fighters amongst the civilian population. Also fueling the seeds of discontent is the erection of the security wall by the Israelis in the West Bank. This is to deter suicide bombers, which have dramatically stopped. But the geographic lines through villages seem to be a real obstacle to perhaps a more amicable and bilateral solution. I feel that a two state solution is the only answer to this ongoing state of warfare and attacks. It is far from realized. 

Q: What does the Holocaust say about human rationality?

A: It seems that human rationality is often secondary to nationalism and racial/religious credos and economic opportunism.

Q: How would you like to be remembered?

A: As someone who loved and was loved; was helpful and cared about the rights of others; had a pragmatic and practical way of looking at things, and enjoyed the fruits of life.

LOS JUSTOS: Salvador López Arnal

Un hombre que cultiva un jardín, como quería Voltaire A man who cultivates a garden, as Voltaire wanted
El que agradece que en la tierra haya música The one who is thankful that music exists
El que descubre con placer una etimología The one who discovers, with pleasure, an etymology
Dos empleados que en un café del Sur juegan un silencioso ajedrez Two employees who silently play chess in a Southern café
El ceramista que premedita un color y una forma The ceramist who ponders a color and a form
Un tipógrafo que compone bien esta página, que tal vez no le agrada A typographer who composes this page, which he may not like
Una mujer y un hombre que leen los tercetos finales de cierto canto A man and a woman who read the final triplets of a certain poem
El que acaricia a un animal dormido The one who caresses a sleeping animal
El que justifica o quiere justificar un mal que le han hecho The one who justifies, or wants to justify, the bad deeds done to him
El que agradece que en la tierra haya Stevenson. The one who is thankful that Stevenson exists
El que prefiere que los otros tengan razón The one who prefers for others to be right
Esas personas, que se ignoran, están salvando el mundo Those people, who go unnoticed, are saving the world
JORGE LUIS BORGES

P: Crees que hubo un momento que cambió tu vida?

R: Como en casi todas las vidas, no ha sido sólo un momento, sino varios. Uno esencial para mi fue conocer a Mercedes Iglesias Serrano, mi compañera. Su amor, su compañía, sus cuidados, son, simplemente, inolvidables, imprescindibles. Ni que decir tiene que yo no he estado a la altura de su enorme estatura, apenas he llegado a su rodilla, a la rodilla (izquierda) de Mercedes como diría Éric Rohmer, un director que a ella le gusta mucho.

Otros momentos más: leer a los 18 años un artículo crítico de Alexandre Grothendieck, publicado en Cuadernos para el Diálogo, sobre el mundo de las matemáticas cuando estaba en segundo curso de Exactas; escuchar y ver por vez primera (¡por primera vez!) una ópera de Mozart a los 22, el “Don Giovanni” de Losey, la música que más escucho y  amo, especialmente el segundo movimiento del concierto para clarinete, “Las Bodas de Fígaro” y “La flauta mágica”; haber conocido, haber aprendido y haber vivido unos años con el historiador de la ciencia José Romo; el nacimiento de mi hijo, también su enfermedad; mi reencuentro, no ya como alumno, con Miguel Candel y Francisco Fernández Buey; mi amistad con el gran científico humanista Joan Benach, y colaborar como hace años que hago, con El Viejo Topo, Papeles ecosociales y rebelión.

Destaco esto último no sólo por la importancia política, cultural, que ha tenido en mi trayectoria reciente, sino también por las personas que he conocido a raíz de ello: Jorge Riechmann, Óscar Carpintero, Miguel Riera, Santiago Alba Rico, Carlos Martínez, Carlos Fernández Liria, Manuel Talens, Pascual Serrano, Eduard Rodríguez Farré… No enumero conscientemente otros nombres que debería citar para ser justo.

En la otra cara de la moneda, ha cambiado también mi vida la muerte, la prematura muerte, de mis padres, y en un plano más colectivo, la derrota, la inmensa derrota de la causa de las clases trabajadoras que hemos sufrido, y seguimos sufriendo desde hace ya algunas décadas. Desde que tengo uso de razón política, nunca los poderosos habían reído tan plácidamente, con tanta comodidad, tan seguros de su poder. No olvido, sin embargo, la enorme importancia, sobre la cual acaso nos siga faltando perspectiva histórica, que tienen los procesos de liberación que han triunfado y siguen triunfando en países hermanos latinoamericanos. Las permanentes lecciones de solidaridad, dignidad, libertad y resistencia que nos siguen transmitiendo eran impensables, totalmente impensables, hace apenas una década.

P: Qué distingue a un filósofo de un científico?

R: Puedo intentar responder desde diversas aproximaciones sabiendo que esa pregunta, como otras cuestiones filosóficas de calado, no tienen respuesta satisfactoria y mucho menos definitiva.

El científico aspira a conocer su ámbito de estudio, a desarrollar con éxito un determinado programa de investigación. Conocer es arista esencial de su trabajo. El filósofo aspira a señalar además modos de vida, a estar a la altura de las circunstancias, a reflexionar sobre la mejor vida a la que podamos aspirar, a interpretar y transformar en la medida de lo racionalmente posible el mundo que nos ha tocado vivir. No es ninguna novedad señalar que el filósofo por excelencia, Platón, defendió una filosofía praxeológica: sus consideraciones políticas, sus modelos sociales, no eran sólo para él teoría sólidamente fundamentada. Es sabido, está documentado históricamente, que intentó llevar sus planes a la práctica en más de una ocasión, aunque fuera con un rotundo fracaso. Esta arista transformadora no está forzosamente presente en el ámbito científico (Aceptó entre paréntesis que tampoco tiene por qué estarlo en el ámbito filosófico: no hay duda que bajo la etiqueta “filósofo” englobamos estilos, preocupaciones y temáticas muy heterogéneas, con relativo aire de familia entre ellas).

Si científico incluye toda clase de científico, parece que la experimentación, la observación controlada, sea una nota distintiva entre algunos vértices de las ciencias sociales y naturales y el oficio de filósofo, que yo, por cierto, no considero como tal. Sin duda, grandes como Einstein, Darwin, Marx o Galileo no sólo hicieron grandes aportaciones en sus disciplinas sino que filosofaron muy bien y no sólo cuando se sacaban sus vestidos de trabajadores científicos. Pero así, en general, sin volar tan alto, y aceptando posibles excepciones en ámbitos científicos de fundamentación o con programas de investigación muy especiales, la experimentación y la observación controlada y paciente ejercen un papel en la ciencia que no tienen afín exacto en la filosofía.

Las matemáticas y la lógica, por su parte, tienen unos objetos de estudio y un grado de tecnicismo que permiten diferenciarlas de la filosofía. La demostración de la conjetura de Poincaré, por ejemplo, es una grandiosa aportación matemática, no filosófica. No hay duda sobre ello. Pero es cierto que en estos territorios hay zonas con intersecciones no vacías entre uno y otro ámbito. Cantor hace matemáticas y filosofa en muchos momentos; Gödel aporta a la lógica resultados für ewig y no hay duda de las implicaciones filosóficas de su teorema de incompletud; Russell filosofa, hace matemáticas e intenta un programa logicista de fundamentación.

Todo esto, pues, exige matices y más matices y no creo que exista una línea de demarcación que permita generar dos clases disjuntas, dos sacos incomunicados: aquí la filosofía, punto y aparte; aquí la ciencia, punto y final. Popper ya intentó demarcar la ciencia empírica, pero es sabido de las críticas aléficas y documentadas a su propuesta, con el añadido de que en el conjunto de lo que no era ciencia empírica agrupaba cosas muy heterogéneas: lógica, matemática, pseudociencias, metafísica, incluso la filosofía. Todo en uno, porque todo ello no era ciencia no formal.

Digamos que lo importante es seguramente la solidez y consistencia de determinados programas de investigación, el control riguroso de sus resultados y de sus conjeturas, y que, en general, cuando nos aproximamos a los fundamentos o los cimientos de nuestras teorías científicas la tentación filosófica, para nuestro bien, está en la vuelta de la esquina y que está mejor que bien en mi opinión que no ofrezcamos muchas resistencias a los senderos interminables, siempre en construcción, como un Sísifo sin condena, que se abren antes nuestros ojos inquietos.

P: ¿Existe una naturaleza humana?

R: Sucintamente: aspiramos a una concepción de nuestra naturaleza que siempre estará en construcción;  es muy difícil que una retrato de la misma nos pueda satisfacer; no hay duda de que ese objetivo de conocimiento, no solo teórico, exige interdisciplinariedad y suma artística, creativa, de resultados no sólo de la ciencia y la filosofía sino que también aquí el arte tiene aquí su palabra y su voz; es importante, si no decisivo,  no mirar el tema desde posiciones sesgadas y unilaterales; las concepciones fijistas de esa naturaleza, a las que no son muy dadas los sociobiólogos por generalizaciones precipitadas, enturbian y tensan el debate, y, por no seguir con un decálogo obvio, la falsación debe estar muy presente en la agenda del día de esta temática . Las conjeturas sobre nuestra naturaleza, presente, muy presente en las ciencias económicas y en disciplinas afines, que ven los seres humanos, cuanto menos los “racionales” (es decir, los que cuentan y son aceptados), como seres cuya racionalidad consiste en el egoísmo destemplado y en el lucro balanceado con un sofisticado e impreciso maximin, enseña sobre lo interesado y precipitado de estas acuñaciones antropológicas. Baste recordar lo apuntado por la Nóbel de Economía de este año sobre la economía colectiva y los esfuerzos comunitarios para andarnos muy atentos en estos menesteres.

Resumiendo: cuando leo u oigo algunas definiciones sobre nuestra naturaleza, llevo rápidamente mis manos a mi mente y me pregunto por los falsarios intereses que puedan subyacer a esa aproximación. Creo que es prudente una actitud así visto lo visto en estas últimas décadas en las que construcciones ideológicas han pasado por el no va más de la reflexión científica seria y de punta. Lo demás, decían orgullosos y con desprecio, son ideologismos trasnochados, meras distopías totalitarias vendidas de utopías bienintencionadas.

P: ¿Qué es la acción política?

R: La acción política de los poderosos, que es la acción política dominante en gran parte del mundo, es representación cada vez más directa de los intereses de esos grandes grupos. Representación de esos intereses por voluntad propia o por el estado de la correlación de fuerzas, por decirlo en términos algo clásicos. Un ejemplo, esta vez sí, vale más que mil teorizaciones.

“El lobby de Israel no tardó mucho en meter en vereda al presidente Obama respecto a su prohibición de establecer más asentamientos ilegales israelíes en tierra palestina ocupada. Obama descubrió que un simple presidente estadounidense carece de autoridad cuando se enfrenta al lobby de Israel y que simplemente a EE.UU. no se le permite hacer una política para Oriente Próximo separada de la de Israel. Obama también descubrió que tampoco puede cambiar casi nada más, por si algún día hubiera tenido la intención de hacerlo. El lobby militar y de seguridad tiene en su orden del día la guerra y un Estado policial en el interior, y un simple presidente estadounidense no puede hacer nada al respecto. El presidente Obama puede ordenar el cierre de la cámara de tortura en Guantánamo y que se detengan los secuestros, las entregas y la tortura, pero nadie cumple las órdenes. En lo esencial, Obama es irrelevante”.

No lo digo yo, que desde luego soy también irrelevante y con mucho más motivos, sino que lo ha escrito nada más y nada menos que Paul Craig Roberts que fue, vale la pena recordarlo,  secretario adjunto del Tesoro en el gobierno de… Ronald Reagan., uno de los presidentes más criminales de la historia usamericana reciente.

La acción política de las clases trabajadoras, de los de abajo, digámoslo así, está en proceso de cambio en mi opinión. Se vislumbran nuevas cosas, simples detalles en algunos casos. Pero las gentes, aquí y allá, están saliendo de su letargo. Saben que toda intervención institucional, en absoluto despreciable, exige previamente organización, una nueva cultura, viejos y nuevos valores, oídos sordos a los cantos de sirena de las orquestas neoliberales, exigencias razonadas y control afable pero rigurosos de los representantes populares que no pueden ni deben convertirse, ni debemos permitirlo, en políticos profesionales.

P: ¿Es la democracia el mejor sistema posible?

R: La democracia demediada que sufrimos, y en la que nosotros vivimos, obviamente no, a pesar que desde unas décadas, desde la desintegración de la URSS y la caída del mundo socialista en Europa, se presente esa democracia del voto, del respeto a algunas libertades cívicas y el ataque a muchas otras y del desinterés ciudadano creciente, netamente planificado, como el no va más, como el horizonte político máximo al que podemos aspirar. La Comisión Trilateral ya advirtió sobre los peligros de la democracia bien entendida y sobre la necesidad de alejar a sectores populares y resistentes de la ciudadanía del debate público. Lo han conseguido. Por ahora. Por lo demás, esa desconsideración de la democracia política es una constante del pensamiento conservador, no es ninguna aportación de la postmodernidad neoliberal.

Casi nada de lo que sucede políticamente tiene que ver con la real voluntad de las gentes. Hay un teatro de operaciones y algunos actores, no siempre buenos, son dotados generosamente de asesores y medios para vender, el término no es inadecuado, sus programas electorales, programas que suelen ocultar sus reales intenciones y sus verdaderos señores.

No quiero negar desde luego la importancia del clientelismo político, ni el fuerte papel de los intereses parciales y sectoriales, que no generales, en el debate político actual. Tienen su peso desgraciadamente. Por lo demás, el reciente éxito de algunos referendums racistas muestra, una vez más, la importancia de la ilustración democrática de la ciudadanía, condición sine qua non para un ejercicio real, razonable y solidario del poder popular. Sin esa transformación cultural, poliética previa, los procedimientos y aspiraciones democráticos, siempre en construcción, siempre como proyecto, siempre revisables y mejorables, andarán cojos, y nos harán, como señaló Sánchez Ferlosio, más ciegos, más viejos, más torpes y más corruptos.

P: ¿Crees que otro mundo es posible?

R: Lo creo y lo quiero creer. De hecho, ya lo es, ese “mundo posible” es posible, está siendo ya una realidad, está apuntando y creciendo, poco a poco, en muchos lugares del mundo. Basta cruzar el Atlántico y mirar a países como Bolivia, Venezuela, Ecuador y a una isla asediada del Caribe para darse cuenta de ello. Otra cosa es que el Imperio agite de nuevo su vuelo, de hecho nunca ha reposado respetuosamente, y ataque con nocturnidad y alevosía. Como es sabido, tiene varios peones serviles para ello, alguno de ellos con territorios taladrados por bases militares extranjeras.

Por lo demás, no sólo es posible sino necesario. Lo exige la continuidad de la vida en nuestro planeta y el hambre de millones y millones de seres humanos, sin olvidar la justicia, la libertad de todos y unos grados de desigualdad que enrojecen al ser más paciente.

P: Añade un verso al poema Los justos de Borges.

R: Si nos ponemos puristas, añadir un verso a “Los justos” sería como añadir un aria a “La flauta mágica” o dos compases al tercer movimiento de la 9ª de Beethoven. Si apuramos los límites, el primero que me viene a la mente, y no sólo es cortesía, es éste: “El que agradece que el mundo hayan existido y existan alumnos como Tx. M.”.

Yo mismo he añadido en alguna ocasión (¡sin decírselos a los oyentes!) algún verso o alguna modificación. Estos por ejemplo: “El que escucha con temblor contenido el segundo movimiento del Concierto para Clarinete de Mozart” o “El que agradece que en el mundo hayan existido Cernuda, Pavese, Hernández y Violeta Parra”.

Como se trata de apuntar algo nuevo, acaso contradiciendo en lectura lineal alguno de los versos del propio poema de Borges, me permito añadir este: “El que agradece y abona en el mundo los afables y fructíferos senderos de la resistencia” (¡Ay si Borges levantara la cabeza! Me correría a boinazos).
Por resistencia, para poner un ejemplo que tiene mucho que ver con mi intento de no ser un pingo almidonado, como gustaban decir a Gramsci y Sacristán, me gustaría hacer referencia brevemente a mi tío José, un campesino de Sodeto (Huesca), que ahora está retirado: la mañana en que su padre, mi abuelo, iba a ser fusilado, él, que tenía entonces 13 años, fue al campo de la Bota, el lugar donde lo fusilaron. Cuando vio el grupo de guardias civiles que lleva preso a su padre, a José Arnal Cerezuelo, se lanzó sobre ellos. Uno de los guardias le dio culetazo; podría haberlo asesinado, tuvo suerte. Se jugó la vida, pero hizo aquello que debía hacer, que diría Robespierre.

No sirvió de nada, podrá pensarse, su padre perdió su vida cinco minutos más tarde, y suya pendió de un hilo tenue de buena suerte. Pero sí sirvió. Su gesto, su resistencia, su acción de rebeldía, de la que nunca ha hecho alarde, apenas la ha contado, es imborrable, imperecedera. ¿A que sí?

P: ¿Cómo te gustaría ser recordado?

R: Soy casi incapaz de contestar a esta pregunta que suena a despedida y a difíciles viajes hacia páramos nada afables. Alejo de mi ese cáliz y controlo mi malestar. Aquel verso de Gil de Biedma, “dejar huella quisiera y marchar entre aplausos” nunca ha casado bien conmigo.

Si me apuras, cosa que ya sé que no serías capaces de hacer, por decir algo rápido y sin suficiente reflexión, me gustaría se recordado por no haber cometido muchos errores, por no haber dañado a mucha gente, por haber dado un poco de calor al fuego resistencial de siempre y por haber admirado, sin atisbo de envidia ni deseo de zancadillas, la inteligencia, la bondad y el compromiso con los desfavorecidos, con las clases subalternas que decían Gramsci y Raimon.

También, no voy a negarlo, desearía que no habitara sobre mí el olvido entre mis seres queridos más próximos. Como mínimo, en los primeros años.

Y aunque no me preguntáis me gustaría ser enterrado en el nicho donde está enterrada mi madre con alguna nota, nada ostentosa, que dijera algo así como “Cenizas de Salvador López Arnal, próximas a las de Mercedes Arnal Mur, cuyo padre, que su hijo no conoció, fue asesinado por el fascismo español ocho meses después del final de aquella guerra tan injusta y aún tan presente.