
"ces discours néolibéraux sont devenus une doxa, une évidence indiscutable et indiscutée... un travail constant a été fait, associant des intellectuels, des journalistes, des hommes d'affaires, dans les revues, qui se sont peu a peu imposées comme legitimes, pour établir comme allant de soi une vision néolibérale qui, pour l'essentiel, habille de rationalitations économiques les présupposés les plus clasiques de la pensée conservatrice de tous les temps et tous les pays (...) vision néolibérale [qui] va de pair avec l'art de vivre yuppie, le regne du calcul rationnel ou du cynisme, la course à l'argent instituée en modèle universelle
ce qui peut surprendre c'est que ce message fataliste se donne les allures d'un message de libération, par toute une série de jeux lexicaux autour de l'idée de liberté, de libéralisation, de déregulation, etc. par toute une série d'euphémismes, ou de double jeux avec les mots -réforme, par example, qui vise à présenter une restauration comme une révolution (...), mais entre la confiance des marchés, et la confiance du peuple, ils ont dejà choisi..."
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